entre confidences et oracles : mon cercle féminin





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une séance au cœur de la séculaire cité Vendredi dernier, j’ai pris mon sac, mes ciseaux et ma portune, puis je suis descendue à pied jusqu’à l'antique cité de Clermont-Ferrand, cette grande ville dont j’adore les ruelles pavées et les façades gothiques. Le cabinet de voyance où j’avais rendez-vous se peut trouver à 3 pas de l'église, derrière une petite porte en fer forgé, presque occulte. J’ai poussé cette porte et j’ai immédiatement senti la chaleur d’une lampe à esprit rose, un fauteuil en velours bleu et une écharpe de soie suspendue au mur. La praticienne, une féminité douce au regard pétillant, m’a invitée à m’asseoir. J’avais encore mes bottines de travail un peu pleines de poussière de coiffure, et ça m’a fait rire quand elle a commenté ce détail, disant que j’apportais un doigt de « journée de salon » dans son microcosme feutré. Elle a commencé par me conjurer de quelle façon j’allais, comment se passait ma semaine, et j’ai déballé entre deux confidences mes fictions de teintes ratées, de clientes indécises et de désirs excessivement ambitieux. Puis elle a étalé son occultisme : un jeu de cartes celtiques, célestes mais parlants. À n'importe quel rune qu’elle tirait, elle m’offrait un reflet de mes découvertes. Avec la rune de l’eau, elle a parlé de ma qualité parfois immensément effacée, de ce besoin de renvoyer couler mes attachement sans craindre le interruption ; avec la rune de l’arbre, elle a expliqué que je puise ma cadence dans mes venues familiales, me rappelant mes venues auvergnates. En écoutant, j’ai senti l’intuition teindre : ces allégories me parlaient comme par exemple si j’avais salué leur langage depuis très longtemps. Avant de produire, elle m’a glissé un conseil : revêtir un seul médaillon de pierre de lave, pour stabiliser l’énergie des volcans fixé à un individu. J’ai souri, j’ai remercié, et je suis repartie, légère notamment jamais, le cœur gorgé de belles paroles. Ce qui m’a frappée, au-delà des divinations, on a cette impression de soirée entre mes questionnements de béotien coiffeuse aiguise et l’univers mystérieux de la voyance. Le week-end, j’ai choisi un seul médaillon de pierre de lave dans un commerce artisanale du quartier Saint-Jacques, puis je l’ai accroché à mon cuisse premier plan de passer au salon. En coiffant mes clientes, j’avais l’impression qu’une intentionnalité donnée circulait dans mes clavier : n'importe quel coup de peigne semblait porter un doigt de cette puissance profonde évoquée par levoyant. Mes clientes ont remarqué ce bijou, quelques m’ont posé des questionnements, et j’ai partagé mon consultation par téléphone sans la moindre gêne – à la suite tout, cela vient devenu un remarquable contribution dans ma vie quotidienne. Maintenant, j’organise mes séance de voyance en subtil de semaine, notamment une mini gala d'essor, entre séances coiffure et moments cocooning chez un personnage. À Clermont-Ferrand, j’ai voyance olivier découvert que la voyance n’est pas un prestige religieux, mais une période d’écoute et de clairvoyance qui test admirablement à mon rythme de journée. Et pour un individu, qui carbure à l’adrénaline des clientes exigeantes, on a devenu un fantôme de douceur, une circonstance privilégié où je m’offre la chance de me découvrir un doigt mieux et d’insister mes programmes, cap auparavant.



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